Tectonique des centres

Foulant la terre de mes pieds ou la toile web de mes doigts, je déambule parmi le monde réel et virtuel.

Mon propre rythme se cherche à l’écoute de ce qui est présent et me touche.

Parfois je fais une halte salutaire : si je suis le centre de mon monde et que toute chose est le centre de son monde, alors la vie serait une danse infinie qui se déroule chaque jour en moi et autour de moi ? Une danse qui permet de s’unir et de se détacher au fil du temps et des déplacements des uns et des autres.

Il n’y a pas une direction, un territoire, vers lequel nous devrions tous nous orienter : les mondes se rencontrent, ou pas. En étant présente dans mon centre, j’écoute celui de l’autre : un espace commun est-il en train de se créer ? marchons-nous gaiement ? écoutons-nous le froid ? sifflons-nous dans le vent ? L’élan intérieur ou l’attention peuvent se tarir. Déstabilisés ? Il est peut-être temps de laisser chacun retourner à son propre rythme et dans sa géographie.

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Mon pays intérieur alimente l’énergie qui circule ici et en ce moment. Je suis alors source de création par mes croyances, mes élans, mes envies, mes intentions, mes attachements, mes errances, mes absences, mes retraits, mes erreurs, mes détachements. Toutes les conditions qui les ont fait naître sont une forme de vérité. Nulle nécessité de hiérarchiser ou de camoufler l’histoire. Est-ce que je regarde les frontières pour jouer avec elles ou est-ce que je suis jouées par elles?

Tout a une valeur dans le mouvement. Le reconnaître, le raconter, l’affirmer *everything that moves the lines is a poem*-°/

 

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