Il pleut, il pleut, il pleut…
….des vœux.
Cela vous mouille-t-il ?
Au sens, est-ce que vous ressentez quelque chose lorsque vous les recevez…que les vœux soient exprimés par courriel, par texto, personnalisés, impersonnels, professionnels ?
Et moi-même, quelle est mon intention lorsque j’énonce ou j’envoie des vœux ? Est-ce que j’y mets des sentiments ou une stratégie relationnelle ? Qu’est-ce que je cultive ?
A ces questions, je n’ai pas eu immédiatement de réponse claire. Puis dans un acte banal du quotidien, m’est arrivée cette pensée :
« En 2017, une part de moi a été nourrie par ta présence à mes côtés et je ne serai pas la même sans ta présence. En 2018, sois toi-même pour que tu continues à m’inspirer de faire de même. »
Je suis heureuse de sentir ce sentiment avec un certain nombre de personnes, y compris celles qui me sont a priori moins proches et avec qui, j’ai pourtant vécu une expérience intense. Même éphémère, la présence mutuelle relie profondément.
L’avenir, le non encore révélé, est source d’espérance. En cette période de mutation, où l’accueil bienveillant et la compassion dissolvent les résistances aux changement, je souhaite émettre des vœux avec ce plaisir, cette réalité intime de ressentir la joie de l’invocation. Peut-être que celui qui les recevra la sentira aussi. Et que les vœux deviennent un égrégore de joie pouvant couvrir les quatre coins de la planète. Quelque chose de plus grand que nous s’épand dans les cœurs et dessinent déjà l’avenir.

Car le vœu formulé n’est-il déjà pas devenu réalité ? La puissance du souhait réside dans la possibilité de cette même transformation, celle qui fait lien, donne de la place autant au rêve qu’à la réalité, au matériel qu’à l’immatériel.
L’humain a cette capacité de fixer l’impermanence, amplifier l’instant, avec ce qui vient, ce qui se présente, à ce qui donne de l’amplitude à une certaine grâce de l’instant.
Tout un baz-art dans lequel je plonge. Et vous ?
Très belle écriture …
Merci beaucoup Laurence, au plaisir de nos écritures partagées !