



La proposition
» Connaissez-vous le chant des cailloux et sa rivière bordée d’herbes sauvages ? »
Emmené.e.s par Lormelle et Gabrielle, venez vivre une expérience d’écoute en ouvrant vos sens au monde le temps d’une balade sensorielle et poétique.
Au programme : découverte poétique, exploration sensorielle, conte sur la Terre, temps suspendus…
Infos pratiques : Sur Die. A partir de 10 ans. Tarif : 20 euros. Places limitées. Le lieu de rendez-vous est communiqué après inscription https://gabriellesooahson.com/a-propos-2/contact/ Merci à Célia pour une affiche faite à 4 mains ! (contact : celamartin@hotmail.fr)
Note d’intention
L’art ? Le partage ? L’art en partage ?
Quel est l’art et le partage dont nous avons tant besoin ?
Parmi les multiples réponses possibles, il en est une avec laquelle cette proposition est abordée.
« L’art est une quête d’absolu, de passion, d’exaltation, de transcendance et de présence. Sous toutes ses formes, l’acte poétique manifeste cet amour du présent. Amour pour la même source, l’amour pour chacun.e, l’amour à retrouver en s’incarnant avec l’être-peaux-touchées. Amour pour l’humanité, amour à notre capacité d’émerveillement de l’existence, amour à nourrir, espace après espace, à travers l’expérience partagée, mue et muée. » Gabrielle
L’art nous fait écho à cette quête, inénarrable, incommensurable, illimité. L’art serait alors une manière d’éprouver cet amour, de sentir cette force qui relie paysages intérieurs et extérieurs.
Grâce au corps et aux mouvements qui l’habitent, nous pouvons sentir cette force lorsqu’une expérience directe d’existence inter-relationnelle avec son milieu est faite. En phénomène fractal, l’approche perceptive influence l’ouverture de conscience, l’éco-système humain (cognitif, physique, émotionnel, psychique), ainsi que son « est-éthique. » A partir de cette approche ouverte sur une forme « d’émouvance » (*) en associant l’imaginaire (par le conte) mais aussi par une approche somatique (qui reconnaît la place de l’expérience corporelle dans le geste) et une approche écologique (une corporéité existant dans ses interrelations avec les autres êtres vivants externes ou internes), la proposition voit l’art comme une façon d’habiter le mouvement, d’être médiateur d’un (micro) politique du sensible, vecteur précieux d’ouverture pour oeuvrer vers un projet d’appartenance à un monde commun.
* Entretien avec Augustin Berque à propos de la notion « d’émouvance » par Les humanités, média alter-actif avec l’idée développée d’une capacité humaine d’être ému par les choses comme les choses peuvent être émues.