Le dessin laisse parfois une trace, une empreinte vibratoire qui élargit et ouvre le champ d’une expérience vécue. Le dessin devient alors une ressource lorsqu’il transcrit des qualités humaines : spontanéité, fragilité, écho à la parole du corps et au mouvement vivant, que les mots n’ont pas.


Ces dessins de Constance réalisés suite à notre dernière session de danse-tournoiement me font du bien. Ils contiennent un regard qui me tient loin de ces tentations d’un art spectaculaire, de la démonstration, du perfectionnisme. Ils me tiennent à distance d’une culture visuelle et artistique transhumaniste, sans défauts, générée et amplifiée avec les outils de l’intelligence artificielle. Ils m’ouvrent à ce que pourrait être un art humain pour notre époque abîmée.
Cette réflexion fait écho aux propos inspirants de Chogyam Trungpa Rinpoche : « Art is not an elitist and specialized activity distinct from everyday considerations. Instead the arts should be seen as a precise practice for carrying out the most ordinary and domestic tasks, just as much for the most ceremonial ones. »
Human art journey to be continued…
Gabrielle Soo-ah
//Gaïyun dada et cie
//dessins de Constance Hirsch lors de notre dernière session de danse-tournoiement – 29 janvier 2023 – Projet « Ici ma Terre m’effleure »
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